Élèves perçus comme des agitateurs

À la fin de la guerre, la situation des jeunes fut présentée différemment ; ces «jeunes garçons» étaient désormais considérés comme étant des agitateurs (LP, 14/05/1918). « (...) la jeunesse se sent, du fait que presque tous les hommes, plusieurs milices, sont sur les champs, libres et sans contrôle ; elle mène son jeu à sa guise». Les châtiments corporels avaient été vivement recommandés comme antidote éprouvé.

Le VIIe corps de l'armée publia le 13 décembre 1915 un règlement qui interdisait la vente de tabac et de boissons alcoolisées de toutes sortes aux jeunes de moins de 16 ans. La présence dans les cafés et pâtisseries sans accompagnement d'un adulte, la visite des salles de cinéma et d'autres théâtres ont également été interdites. Le séjour sur certaines places et dans certaines rues pouvait être interdit afin d'éviter d'«errer sans but» (LP 24/12/1915).

Dans les protocoles du conseil de la ville, on trouve aussi de multiples références à des jeunes qui ne se comportaient pas conformément aux règles en vigueur.